第 33 节
作者:指环王      更新:2021-02-19 21:05      字数:9320
  wished to be taken; as he took others; for what was good in him
  without dissimulation of the evil; for what was wise in him without
  concealment of the childish。  He hated a draped virtue; and
  despised a wit on its own defence。  And he drew (if I may so
  express myself) a human and humorous portrait of himself with all
  his defects and qualities; as he thus enjoyed in talk the robust
  sports of the intelligence; giving and taking manfully; always
  without pretence; always with paradox; always with exuberant
  pleasure; speaking wisely of what he knew; foolishly of what he
  knew not; a teacher; a learner; but still combative; picking holes
  in what was said even to the length of captiousness; yet aware of
  all that was said rightly; jubilant in victory; delighted by
  defeat:  a Greek sophist; a British schoolboy。
  Among the legends of what was once a very pleasant spot; the old
  Savile Club; not then divorced from Savile Row; there are many
  memories of Fleeming。  He was not popular at first; being known
  simply as 'the man who dines here and goes up to Scotland'; but he
  grew at last; I think; the most generally liked of all the members。
  To those who truly knew and loved him; who had tasted the real
  sweetness of his nature; Fleeming's porcupine ways had always been
  a matter of keen regret。  They introduced him to their own friends
  with fear; sometimes recalled the step with mortification。  It was
  not possible to look on with patience while a man so lovable
  thwarted love at every step。  But the course of time and the
  ripening of his nature brought a cure。  It was at the Savile that
  he first remarked a change; it soon spread beyond the walls of the
  club。  Presently I find him writing:  'Will you kindly explain what
  has happened to me?  All my life I have talked a good deal; with
  the almost unfailing result of making people sick of the sound of
  my tongue。  It appeared to me that I had various things to say; and
  I had no malevolent feelings; but nevertheless the result was that
  expressed above。  Well; lately some change has happened。  If I talk
  to a person one day; they must have me the next。  Faces light up
  when they see me。 … 〃Ah; I say; come here;〃 … 〃come and dine with
  me。〃  It's the most preposterous thing I ever experienced。  It is
  curiously pleasant。  You have enjoyed it all your life; and
  therefore cannot conceive how bewildering a burst of it is for the
  first time at forty…nine。'  And this late sunshine of popularity
  still further softened him。  He was a bit of a porcupine to the
  last; still shedding darts; or rather he was to the end a bit of a
  schoolboy; and must still throw stones; but the essential
  toleration that underlay his disputatiousness; and the kindness
  that made of him a tender sicknurse and a generous helper; shone
  more conspicuously through。  A new pleasure had come to him; and as
  with all sound natures; he was bettered by the pleasure。
  I can best show Fleeming in this later stage by quoting from a
  vivid and interesting letter of M。 Emile Trelat's。  Here; admirably
  expressed; is how he appeared to a friend of another nation; whom
  he encountered only late in life。  M。 Trelat will pardon me if I
  correct; even before I quote him; but what the Frenchman supposed
  to flow from some particular bitterness against France; was only
  Fleeming's usual address。  Had M。 Trelat been Italian; Italy would
  have fared as ill; and yet Italy was Fleeming's favourite country。
  Vous savez comment j'ai connu Fleeming Jenkin!  C'etait en Mai
  1878。  Nous etions tous deux membres du jury de l'Exposition
  Universelle。  On n'avait rien fait qui vaille a la premiere seance
  de notre classe; qui avait eu lieu le matin。  Tout le monde avait
  parle et reparle pour ne rien dire。  Cela durait depuis huit
  heures; il etait midi。  Je demandai la parole pour une motion
  d'ordre; et je proposai que la seance fut levee a la condition que
  chaque membre francais; EMPORTAT a dejeuner un jure etranger。
  Jenkin applaudit。  'Je vous emimene dejeuner;' lui criai…je。  'Je
  veux bien。' 。 。 。 Nous partimes; en chemin nous vous rencontrions;
  il vous presente et nous allons dejeuner tous trois aupres du
  Trocadero。
  Et; depuis ce temps; nous avons ete de vieux amis。  Non seulement
  nous passions nos journees au jury; ou nous etions toujours
  ensemble; cote…a…cote。  Mais nos habitudes s'etaient faites telles
  que; non contents de dejeuner en face l'un de l'autre; je le
  ramenais diner presque tous les jours chez moi。  Cela dura une
  quinzaine:  puis il fut rappele en Angleterre。  Mais il revint; et
  nous fimes encore une bonne etape de vie intellectuelle; morale et
  philosophique。  Je crois qu'il me rendait deja tout ce que
  j'eprouvais de sympathie et d'estime; et que je ne fus pas pour
  rien dans son retour a Paris。
  Chose singuliere! nous nous etions attaches l'un a l'autre par les
  sous…entendus bien plus que par la matiere de nos conversations。  A
  vrai dire; nous etions presque toujours en discussion; et il nous
  arrivait de nous rire au nez l'un et l'autre pendant des heures;
  tant nous nous etonnions reciproquement de la diversite de nos
  points de vue。  Je le trouvais si Anglais; et il me trouvais si
  Francais!  Il etait si franchement revolte de certaines choses
  qu'il voyait chez nous; et je comprenais si mal certaines choses
  qui se passaient chez vous!  Rien de plus interessant que ces
  contacts qui etaient des contrastes; et que ces rencontres d'idees
  qui etaient des choses; rien de si attachant que les echappees de
  coeur ou d'esprit auxquelles ces petits conflits donnaient a tout
  moment cours。  C'est dans ces conditions que; pendant son sejour a
  Paris en 1878; je conduisis un peu partout mon nouvel ami。  Nous
  all?mes chez Madame Edmond Adam; ou il vit passer beaucoup d'hommes
  politiques avec lesquels il causa。  Mais c'est chez les ministres
  qu'il fut interesse。  Le moment etait; d'ailleurs; curieux en
  France。  Je me rappelle que; lorsque je le presentai au Ministre du
  Commerce; il fit cette spirituelle repartie:  'C'est la seconde
  fois que je viens en France sous la Republique。  La premiere fois;
  c'etait en 1848; elle s'etait coiffee de travers:  je suis bien
  heureux de saluer aujourd'hui votre excellence; quand elle a mis
  son chapeau droit。'  Une fois je le menai voir couronner la Rosiere
  de Nanterre。  Il y suivit les ceremonies civiles et religieuses; il
  y assista au banquet donne par le Maire; il y vit notre de Lesseps;
  auquel il porta un toast。  Le soir; nous revinmes tard a Paris; il
  faisait chaud; nous etions un peu fatigues; nous entr?mes dans un
  des rares cafes encore ouverts。  Il devint silencieux。 … 'N'etes…
  vous pas content de votre journee?' lui dis…je。 … 'O; si! mais je
  reflechis; et je me dis que vous etes un peuple gai … tous ces
  braves gens etaient gais aujourd'hui。  C'est une vertu; la gaiete;
  et vous l'avez en France; cette vertu!'  Il me disait cela
  melancoliquement; et c'etait la premiere fois que je lui entendais
  faire une louange adressee a la France。 。 。 。 Mais il ne faut pas
  que vous voyiez la une plainte de ma part。  Je serais un ingrat si
  je me plaignais; car il me disait souvent:  'Quel bon Francais vous
  faites!'  Et il m'aimait a cause de cela; quoiqu'il sembl?t
  n'ainier pas la France。  C'etait la un trait de son originalite。
  Il est vrai qu'il s'en tirait en disant que je ne ressemblai pas a
  mes compatriotes; ce a quoi il ne connaissait rien! … Tout cela
  etait fort curieux; car; moi…meme; je l'aimais quoiqu'il en e–t a
  mon pays!
  En 1879 il amena son fils Austin a Paris。  J'attirai celui…ci。  Il
  dejeunait avec moi deux fois par semaine。  Je lui montrai ce
  qu'etait l'intimite francaise en le tutoyant paternellement。  Cela
  reserra beaucoup nos liens d'intimite avec Jenkin。 。 。 。 Je fis
  inviter mon ami au congres de l'ASSOCIATION FRANCAISE POUR
  L'AVANCEMENT DES SCIENCES; qui se tenait a Rheims en 1880。  Il y
  vint。  J'eus le plaisir de lui donner la parole dans la section du
  genie civil et militaire; que je presidais。  II y fit une tres
  interessante communication; qui me montrait une fois de plus
  l'originalite de ses vaes et la s–rete de sa science。  C'est a
  l'issue de ce congres que je passai lui faire visite a Rochefort;
  ou je le trouvai installe en famille et ou je presentai pour la
  premiere fois mes hommages a son eminente compagne。  Je le vis la
  sous un jour nouveau et touchant pour moi。  Madame Jenkin; qu'il
  entourait si galamment; et ses deux jeunes fils donnaient encore
  plus de relief a sa personne。  J'emportai des quelques heures que
  je passai a cote de lui dans ce charmant paysage un souvenir emu。
  J'etais alle en Angleterre en 1882 sans pouvoir gagner Edimbourg。
  J'y retournai en 1883 avec la commission d'assainissement de la
  ville de Paris; dont je faisais partie。  Jenkin me rejoignit。  Je
  le fis ent